Menhir de Pierre et gués du Suran

Petite balade à faire en famille dans la vallée du Suran à la rencontre du seul Menhir de l’Ain et traversée de la rivière grâce à un gué très anciens. A voir : Suran, Menhir, gués, moulin…

Le Suran est jalonné par de nombreux gués, grosses pierres posées en travers du courant. Les berges étaient aussi aménagées pour le passage des animaux. D’origines incertaines, il est probable que cet emploi est très ancien. Menhir de «Pierre fiche»
C’est une pierre dressée entre Thioles (Simandre/S) et le Suran, mégalithe de 3,80 m de haut (méga : grand ; lithos : pierre). Unique menhir du département, il date de 2500 av.
JC. Un 2e menhir est attesté depuis le 12e siècle. La fonction d’un tel monument peut être : religieuse, sépulturale, astronomique ou simple limite ?
Dans la collection « Balade & Patrimoine », découvrez le livret « Menhir de Pierre-fiche et gués sur le Suran » disponible à l’Office de Tourisme (gratuit).

Départ : Thioles (Coord. GPS 46°14’3.33 N / 5°25’18.18 E)
Temps : aller retour 0h30/ boucle 1h30
Difficultés : Traversée du Suran par les gués (impossible en cas de fortes pluies)
Conseil : Bonnes chaussures
Parcours : (sans balisage spécifique)
Depuis le parking à Thioles, traverser la route départementale. Prendre le petit chemin. Aller-retour vers le Menhir. Passer les prés jusqu’au gué. (voir balisage rando). Franchir le gué. Monter le chemin et à gauche sur la route. Au niveau du moulin de Tournesac, prendre à gauche le chemin. Franchir le gué. Monter jusqu’à la route départementale. Attention à la traversée. Arriver : parking de Thioles

1e point : Hameau de Thioles
Thioles /Thiola (18e) = tuiles Habitat romain

2e point : Voie romaine
Elle servait sans doute pour le commerce et l’acheminement des troupes qui, de Lyon, se dirigeaient vers la Germanie. Le tracé de cette voie suit à peu près celui de la route départemental qui va de Montfleur à Neuville/Ain. Elle n’a fait l’objet d’aucune étude bien qu’elle revête d’une importance exceptionnelle dans la région dont elle a en grande partie conditionnée le découpage administratif. A partir de la milliaire (borne romaine) de Germagnat on peut imaginer l’emplacement des bornes espacées d’un mille romain (1480 m), soit en proximité : l’église de Simandre et à proximité au nord de Thioles. Thioles est aussi le croissement d’un chemin protohistorique reliant la forêt de la Rousse (la Bresse) à Sélignac (Vallée de l’Ain en passant par le moulin de Tournesac – gué)

3e point : Menhir de pierre fiche MH. (panneau sur place)
Aujourd’hui dans le département, il est le seul mégalithe connu. Haut de 3,8 m (autant en terre) et large de 1,30 m, il serait le vestige de 2 (voire 3) autres pierres levées. Des écrits du 12e et 18e siècles notent la présence d’une 2e pierre distante de 30/35 pas et de 4 m de haut. (utilisé comme passerelle au moulin de Tournesac) Alors menhir ou alignement ? (ref. aux sites de Bourg et de Carnac). Daté au environ de 2500 ans avant JC à l’âge du bronze, qu’elle était sa fonction à cette époque ? Au temps des Francs,il servait de limite entre les royaumes d’Arles et d’Austrasie. Au moyen-âge, la frontière était un peu plus au nord vers le pont de Marcou. A l’époque Celte deux peuples : les Séquanes (Jura) et les Ambarres (Bresse, Dombes, région d’Ambérieu en Bugey) avaient une frontière commune dans cette partie du Revermont, mais où ? Borne de passage, site de culte, phénomènes magnétiques ? Bien des mystères pour ce monument ! Mais, une certitude, le Revermont était un carrefour important au temps de la Gaule Celtique ! (ref. Calendrier Gaulois de Coligny).

4e point : Ancien lit du Suran.
Comme toute les rivières le Suran bouge au fil des siècles, mais il a aussi la particularité de disparaître dans le sous sol calcaire : phénomène karstique. (ref. reculée, grotte, lapiaz..).

5e point : Gué de Banchin
Les gués sont nombreux sur le Suran, les historiens locaux situent lors constructions au moyen-âge, mais à l’époque Celte on aménageait déjà des gués pour facilité les déplacements. (du celtique ritu-). Dans la mythologie celtique, ils avaient une grande importance comme lieu de passage ou de limite. Les gués situés à rives basses, ont été abandonnés, et les points de communications ont été déplacés vers les ponts (rives hautes).

6e point : Moulin et gué de Tournesac
Au 15e siècle, à l’époque où le fer était exploité dans la vallée du Suran, c’était un « Martinet » (lieu ou l’on travail le métal avec des systèmes de marteau) avant de devenir moulin.

Adresse et contacts

Adresse

Thioles 01250 SIMANDRE-SUR-SURAN

GPS

46.233240379499, 5.4210603966123

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