Hortus : le jardin d’inspiration romaine

Construit près des vestiges antiques du cirque romain, il constitue dans la ville un trait d’union végétal de plus de 6000 m² entre le centre ancien d’Arles et le musée. Il est inspiré d’un texte écrit il y a 2 000 ans par Pline le Jeune qui évoque le jardin d’une luxueuse villa.

Le célèbre écrivain y décrit un ” vaste jardin hippodrome ” également appelé ” cirque ” dans l’Antiquité. Le jardin Hortus est à la fois une allusion au texte et une manière de rappeler la présence de ce vaste édifice disparu depuis la fin de l’Antiquité. Il est organisé à la façon d’un cirque et de ses principaux ensembles : les jardins thématiques représentent les gradins, la pelouse de promenade évoque la piste de l’hippodrome au centre de laquelle se trouve la spina, mur peu élevé mais large de plusieurs mètres qui était orné de bassins, de statues et d’obélisques.

Le parcours de visite alterne ainsi des lieux de découvertes thématiques, des zones de détente et de repos et des espaces de jeux basés sur des modèles antiques.

Le jardin de Pline le Jeune
Pour donner forme à Hortus, le choix s’est porté sur le véritable portrait d’après nature que Pline a livré du « jardin hippodrome » de sa villa de Toscane. Le jardin de Pline est constitué par une allée en forme d’hippodrome ainsi fermée sur elle-même, bordée par des platanes dont les troncs figurent alors une colonnade. Le texte rassemble les composantes récurrentes du jardin romain : l’eau agrémentant canaux, bassins et fontaines, les diverses espèces végétales, la clôture scandant l’architecture du jardin clos par nature. Dans ce véritable portique végétal, un ensemble de perspectives est proposé au promeneur qui suit le chemin tracé.