Circuit du barrage de Guerlédan (Jaune)

Au coeur de Guerlédan, un patrimoine naturel et industriel à découvrir au fil de l’eau…
Saint-Aignan, découvrez la rive sud du lac de Guerlédan. Vous serez époustouflé par les vues panoramiques sur cette vallée engloutie par les eaux dans les années 30. La construction du barrage de Guerlédan a entraîné l’immersion de 17 écluses. Il s’agit de la plus importante retenue d’eau potable de Bretagne !

Balisage : jaune
Topofiche du circuit en vente 0,30€ dans les offices de tourisme de Pontivy Communauté.

1 – Eglise de Saint-Aignan
Franchissez la porte de la remarquable église du XVe siècle. Elle conserve deux retables de bois sculptés du XVIe siècle. L’un a pour thème la Trinité, l’autre s’orne du plus bel arbre de Jessé de la région. La filiation des douze rois de Juda y est représentée verticalement.

2 – Musée de l’électricité
Ne manquez pas le musée de l’électricité, unique dans l’Ouest. Une collection d’appareils électriques anciens ainsi que de nombreux documents d’archives sur la construction du barrage de Guerlédan et l’électrification de la Bretagne y sont présentés. Un étonnant voyage dans le temps !

3 – Fontaine de Saint-Trémeur
Tous les ans, au mois de mai, on célèbre le pardon de Sainte-Tréphine et à cette occasion une procession a lieu jusqu’à la fontaine Saint-Trémeur de style architectural néogothique. Elle marquait le culte traditionnel avant l’édification de la chapelle que vous découvrirez un peu plus loin.

4 – Barrage de Guerlédan
Le barrage, placé sur les eaux du Blavet, mesure 45 m de haut, 206 m de long et retient un volume de 55 millions de m3 d’eau sur une étendue de 400 ha. Cette construction gigantesque des années 30 en béton armé constitue un défi pour les ingénieurs de l’époque. Avant la Seconde Guerre Mondiale, il n’existait que quatre barrages de cette importance en France, seul Guerlédan produisait de l’électricité. Vous pouvez apercevoir au pied du barrage l’usine hydro-électrique.

5 – Chapelle Sainte-Tréphine
Découvrez le beau panorama que procure le site en surplomb de la petite chapelle néogothique dédiée à Sainte-Tréphine, l’une des épouses du roi maudit Conomor, dont la violence et la cruauté à leurs égards rappellent le personnage de Barbe Bleue. Selon la légende, c’est à l’endroit où Tréphine aurait été décapitée que la chapelle fût érigée en 1897.