Circuit de Kalong Guern
Plongez dans les chemins naturels préservés de Guern, dans le calme et le charme de la campagne.
Guern, dont le nom signifie : marais ou aulnaie, est implantée sur un terrain vallonné entre la vallée de la Sarre à l’ouest et celle du Blavet à l’est. Elle offre de multiples possibilités de tourisme vert, entre la découverte des chapelles, les randonnées et la pêche. On disait couramment : « Coeur de Guern et pourtour de Quistinic : les meilleures terres qui soient au monde.»
Balisage : jaune
1 – Bourg de Guern
Laissez-vous charmer par l’appareillage remarquable des maisons en granit du bourg de Guern. Elles entourent chaleureusement l’église paroissiale et à proximité, la mairie installée dans l’ancien presbytère. Portes cochères et puits illustrent l’architecture typique bretonne des siècles derniers.
2 – Chapelle et fontaine de Quelven
Alphonse Allais préconisait de construire les villes à la campagne. Nos ancêtres Guernates ont commencé par ériger un sanctuaire digne d’une grande ville. Notre Dame de Quelven, véritable « cathédrale des champs » voit son clocher culminer à quelques 70 m au dessus d’une campagne boisée. Construite dès le XVè siècle, elle demeure un des hauts lieux des pardons bretons. Devant la fontaine située en contrebas, trois colonnes cylindriques se dressent encore.
Elles supportaient le toit d’un salon de barbier.
3 – Fontaine et lavoir de Kerroch
La fontaine et le lavoir de Kerroch se caractérisent par leur sobriété et l’absence de Saint patron. C’est un « commun de village ». Cette notion de droit français tombe en désuétude. Elle qualifiait : les aires à battre, les fours à pain…
4 – Village de Locri
C’est un des rares villages Bretons ne possédant pas de chapelle. Il retient l’attention car les maisons escaladent une petite colline laissant serpenter entre elles des chemins sinueux. On y voit des toits de chaume et des pans d’ardoises qui descendent jusqu’au sol.
5 – Voie romaine
L’ancienne voie romaine menait de Carhaix à Rennes et Vannes. Elle traverse la commune d’est en ouest, parsemée de bornes miliaires, quelques fois transformées en bénitiers ou, comme les ossaria, en pil-mil (moulin à millet). Le dallage a été « recyclé » dans nombre de constructions.